lundi 5 janvier 2015

Séjour à Kyoto : le temple Tō-ji

 
Après une bonne nuit de sommeil, nous décidons de nous lever tôt afin de pouvoir profiter de cette deuxième et dernière journée à Kyoto. Et oui, le soir même nous devons reprendre le shinkansen jusqu'à Hiroshima, où nous passerons la nuit.

Une fois prêts, nous quittons notre chambre/studio, et nous nous dirigeons vers le temple Tō-ji, qui se trouve à moins de 500 mètres de là.

 
Au Japon, les temples sont des lieux de culte de la religion bouddhique, tandis que les sanctuaires appartiennent à la religion shintoïste. Kyoto compte ainsi plus de 1600 temples bouddhiques et environ 400 sanctuaires shintoïstes, ce qui fait d'elle l'une des villes du monde au patrimoine culturel le plus riche !

Le temple Tō-ji fut érigé en 794, 13ème année de l'ère Enryaku, lorsque l'empereur Saga transféra la capitale du Japon de Nara (capitale depuis 710) à Kyoto (capitale de 794 à 1868). Il a ainsi ordonné la construction de deux grands temples gardiens, pour protéger la ville : Tō-ji du côté est, et Sai-ji du côté ouest. 

 En 818, l'empereur offrit ce temple à Kukai (Kobo Daishi), fondateur de l'école bouddhique Shingon, et lui donna le nom officiel "Kyō-ō-gokoku-ji".

Ce temple compte un grand nombre de bâtiments, tous dédié au culte de Bouddha. Malheureusement, un grand nombre d'entre eux furent détruits par le feu ou au cours des guerres du XVème siècle. La plupart des édifices actuels datent du XVIIème siècle.


 Ce bâtiment (à gauche) est le Ko-do, c'est-à-dire la salle d'enseignement, ou hall de lecture. Kukai a commencé sa construction en 825, puis l'a complété en 835. Il a été endommagé par des typhons et des tremblements de terre, et reparé à de nombreuses reprises. Puis, en 1486 il a brulé, et été reconstruit pendant la période Keicho (1596-1615).

 Lorsque nous pénétrons à l'intérieur, stupéfaction : 21 magnifiques statues très anciennes sont exposées, et arrangées selon les préceptes contenus dans le principal sutra du bouddhisme ésotérique (mandala mikkyo), réunies autour d'un grand Bouddha.
Les 21 statues bouddhistes à l'intérieur du Kodo (photo trouvée sur internet)




Le bâtiment ci-dessus est le Kon-do, c'est le hall principal, où est placée l'image de la divinité vénérée. Construit en 796, il fut également brulé en 1486 et reconstruit en 1603. Ce Kon-do à double toit est le plus grand bâtiment de Tō-ji.

A l'intérieur est exposée la triade de Yakushi, composée de Yakushi-nyorai (Bouddha de la guérison) et de ses deux serviteurs, les bosatsu Nikko et Gakko.
Le joli petit jardin de To-ji, avec en fond à droite le Ko-do, et à gauche le Kon-do (et devant des carpes japonaises :) )
 
Le temple Tō-ji comprend également une pagode à 5 étages, et pas n'importe laquelle : c'est la plus haute pagode du Japon, puisqu'elle mesure 57 mètres de haut ! 

Construite en 826, elle a brulé pas moins de quatre fois ! La pagode actuelle date de la reconstruction commandée par le troisième shogun du shogunat Tokugawa, à savoir Iemitsu Tokugawa, et date donc de l'ère Edo (1644).



Depuis 1994, le temple est inscrit par l'UNESCO au patrimoine mondial de l'humanité. Il est vraiment magnifique, et bien moins mercantile que le précédent temple que nous avions vu la veille, le très touristique Kiyomizu-dera. Je pense que c'est le temple que nous avons préféré. Nous avons également beaucoup aimé visiter le magnifique château du premier shogun Ieyasu Tokugawa, dont je vous parlerai dans mon prochain article !

mardi 30 décembre 2014

Séjour à Kyoto : le temple Kiyomizu-dera

Le Shinkansen
Une fois mes cours de japonais finis, mon père est venu passé 2 semaines au Japon. Nous avons donc décidé de voyager un peu en dehors de Tokyo : en 3 jours, nous avons visité Kyoto, Hiroshima et l'île Miyajima.
Le jeudi 11 décembre au matin, nous avons pris le Shinkansen (littéralement "nouvelle grande ligne"), ce fameux train futuriste à grande vitesse, pour rejoindre Kyoto. Ce "TGV" japonais a été mis en service en 1964 (toujours en avance ces Japonais!), et relie les grandes villes de tout le Japon. En seulement 2h30 à bord de ce train confortable, nous avons parcouru les quasi 500 km qui séparent Tokyo de Kyoto.


Une fois arrivés à Kyoto, nous avons mangé dans le bâtiment de la gare de Kyoto qui renferme des allées entières de restaurants, à tous les prix. Nous avons trouvé notre bonheur au 11ème étage, au restaurant Tonkatsu Wako spécialisé dans les tonkatsu (côtelettes de porc panées), et autres délices panés, typique de la cuisine japonaise.



Après ce bon repas, nous avons pris le bus jusqu'au quartier d'Higashiyama (côté Est de Kyoto), qui accueille les principaux sites dignes d'intérêt de Kyoto. Là, nous avons visiter le temple bouddhique Kiyomizu-dera. Mais pour y parvenir, il faut être motivé : 10 minutes de montée nous attend !En effet, ce temple est situé sur les hauteurs de Kyoto, au pied des montagnes, et offre ainsi une vue impressionnante sur la ville.  La pente raide qui mène au temple porte le nom de Chawan-zaka (l'allée du bol à thé), et est bordée d'échoppes vendant toutes sortes de souvenirs et autres objets artisanaux de Kyoto.


























Ce temple remonte à 798, bien que les bâtiments actuels ne datent que de la reconstruction de 1633. Il représente l'école du bouddhisme Hosso, une école créée à Nara. C'est aujourd'hui l'un des emblèmes majeurs de la ville.
Le pavillon principal comprend une immense véranda surplombant le flanc de la colline, supportée par des impressionnants piliers de bois.



























Juste au-dessous de cette grande salle coule la cascade Otowa-no-taki, dont on boit l'eau sacrée, supposée apporter longévité et bonne santé. L'enceinte comporte d'autres pavillons et sanctuaires.

Après la visite de ce temple, nous redescendons la rue commerçante Chawan-zaka, puis traversons les rues Sannen-zaka et Ninen-zaka. Ces deux charmantes rues très traditionnelles sont bordées de vieilles maisons en bois, de boutiques et de restaurants typiques, où l'on retrouve l'ambiance de la période d'Edo. Leurs noms, "collines des 2 ans" et "collines des 3 ans", font référence à l'année de règne qui vit leur construction.

Nous rejoignons notre hôtel, puis décidons d'aller manger dans le quartier de Gion. Gion est le hanamachi ("ville-fleur", quartier où vivent et travaillent les geishas) le plus célèbre de la ville. En effet, nous avons croisé une geisha (que je n'ai pas osé prendre en photo de face...)

Nous regagnons ensuite l'hôtel, car marcher toute la journée est épuisant ! Le lendemain, nous avons une journée chargée : visites de temples, du château du premier shogun, et 2h30 de Shinkansen pour rejoindre la ville d'Hiroshima ! (à lire dans mon prochain article...)

dimanche 28 décembre 2014

L'automne au Japon

Bientôt 2 mois que je n'ai pas écrit d'articles sur ce blog... C'est que le temps passe si vite, et j'ai été plutôt occupée jusqu'à présent ! En effet, jusqu'au 5 décembre dernier, j'ai suivi un cours d'apprentissage intensif de la langue japonaise, dans le cadre de l'échange universitaire que j'effectue.

La classe de japonais : repas de vacances
Intensif, comment ça? En seulement un mois, nous avons appris les deux "alphabets" japonais, à savoir les hiragana et les katakana. Nous devions rendre des devoirs maison tous les jours, et avions des contrôles (longues listes de vocabulaire à apprendre, dictée, grammaire, et le plus dur : les kanjis) quasiment tous les jours. Forcément, cela demande beaucoup de temps et de travail, mais nous sommes aujourd'hui contents de pouvoir parler (un peu) japonais !
Nous sommes surtout contents d'être en vacances maintenant, jusqu'à notre retour en France (nous avons également suivi un cours de finance, et un cours de yoga !)

Bref, aujourd'hui je voudrais parler des saisons au Japon. Ici, les saisons sont très importantes et très suivies, car les Japonais sont très attaché à la nature, qui est particulièrement belle à contempler dans leur pays.
La saison la plus connue pour nous, occidentaux, est le printemps japonais, avec ses magnifiques cerisiers en fleurs ! La floraison des cerisiers est suivie de près par les Japonais, et la contemplation des cerisiers en fleurs, hanami ("regarder les fleurs"), est un moment très attendu, hérité de la tradition japonaise : on se réunit entre amis ou en famille dans les parcs, sous les branches fleuries et on pique-nique assis sur des bâches bleues étendues au sol. Dans les faits, cet événement consiste plutôt à boire du saké toute l'après midi avec ses copains au pied des cerisiers, dans une ambiance très conviviale !

Malheureusement je ne verrai pas les cerisiers en fleurs, mais je compte bien revenir un jour au moment de leur floraison ! Mais j'ai de la chance, car je ne le savais pas avant de venir, mais l'automne japonais est vraiment magnifique ! 
Érable au parc Rikugi-en
Dans la période située autour de la fin du mois de novembre, les érables japonais (momiji) laissent éclater leurs feuilles rougeoyantes (koyo). On appelle cette période momijigari et la floraison attire beaucoup de touristes Japonais et étrangers dans les lieux où elle est la plus remarquable, en particulier autour de Kyoto (retrouvez un article répertoriant 20 magnifiques lieux avec photos en cliquant ici). De nombreux parcs de Tokyo sont également prisés, et mettent en scène les érables aux couleurs rouges, oranges voire jaune, avec des sublimes illuminations. Voici donc une série de photos que j'ai pu prendre dans différents lieux de Tokyo :

Jardin Mejiro Teien

Parc Rikugi-en

Parc Rikugi-en

Maison de thé au Meiji jingu gyoen (Parc du sanctuaire Meiji)

Meiji jingu gyoen

Jardins du Palais Impérial


Et pour finir en beauté, une photo de deux japonaises en habit traditionnelle que j'ai prise à Kyoto, avec en fond un véritable tapis de feuilles rouges, tombées des arbres à cause du froid de l'hiver :

PS : Joyeux Noël / メリークリスマス!

samedi 1 novembre 2014

Odaiba et la baie de Tokyo

Hier, nous avons découvert la baie de Tokyo, que nous n'avions toujours pas eu l'occasion de voir. Les parents d'Ellie étant à Tokyo pour deux semaines de vacances, c'était le moment idéal, malgré le temps très nuageux.
Dans la baie de Tokyo, se trouvent de nombreuses îles ou presqu'îles artificielles. Parmi elles, il y a Odaiba, qui signifie "forteresse" en japonais, en référence aux batteries de canons positionnées sur les îles. Nous décidons d'y passer l'après-midi.

Un pont, le Rainbow Bridge, relie les quais de Shibaura à l'île d'Odaiba. Il s'étend sur 570 m, et porte trois lignes de transports : l'autoroute Shuto Expressway N. 11 d'Odaiba sur la plate-forme supérieure, la route 357, également connue sous le nom de Rinkou Douro et la ligne du métro automatique Yurikamome sur la plate-forme inférieure. Impressionnant ! 
Nous avons donc pris le Yurikamome, métro qui tient son nom de la mouette rieuse (yurikamome en japonais), un oiseau qui peuple la baie de Tokyo et qui est l'oiseau officiel de la préfecture de Tokyo.
Cette drôle de ligne de métro futuriste, totalement aérienne et en hauteur, offre une superbe vue à ses passagers : on slalome entre les buildings, on peut voir d'autres métros passer en-dessous de nous, et de nuit ça fait vraiment film de science fiction ! Avant de prendre le Rainbow Bridge, elle a la particularité de faire un virage de 3/4 de tour : on se croirait presque dans un parc d'attractions !



A notre arrivée sur l'île, nous nous dirigeons directement vers une statue assez connue... La statue de la Liberté ! Eh oui, après avoir copié notre chère Tour Eiffel, les Japonais ont répliqué "La liberté éclairant le monde". Décidément, ils aiment les artistes français !

Après une petite séance photos, nous allons manger. Sur Odaiba, se trouve un grand centre commercial sur 8 étages, "Aqua city", abritant un grand nombre de magasins, mais aussi de restaurants. Parmi ceux-là, se trouve le restaurant Gonpachi ! Oui, le même que celui sur lequel j'ai écrit un article, qui a inspiré un scène de Kill Bill ! Bien sûr, dans celui-ci la décoration n'est pas la même, mais ça reste un restaurant japonais traditionnel qui sert de la très bonne nourriture. Et pour couronner le tout, de notre table, nous avons une vue imprenable sur la baie de Tokyo et le Rainbow Bridge.

Après notre repas, nous nous baladons dans le building, puis nous nous dirigeons vers le siège social de Fuji TV, célèbre chaîne de télévision japonaise, qui diffuse/a diffusé pas mal d'anime (Dragon Ball Z, Hunter X Hunter, Samurai Champloo, One piece...). Le building de Fuji TV, construit en 1996 et dessiné par l'architecte Kenzoo Tange, est surmonté par une grosse boule qui s'apparente à un vaisseau spatial. Il s'agit en fait d'une plateforme d'observation de la baie de Tokyo. Nous y allons et assistons au coucher du soleil, et à l'illumination progressive de la ville. La Tokyo Tower et le Rainbow Bridge se parent de lumière, les buildings s'allument petit à petit... C'était un spectacle magnifique !



dimanche 12 octobre 2014

Excursion à Hakone

Le week-end dernier, l'université nous a invités (Ellie, Bastien et moi) à effectuer une excursion à Hakone. Situé au sud de Tokyo, à environ 2h de route, Hakone est surtout connue pour son volcan, ses nombreux onsens (sources chaudes), le lac Ashi et sa vue sur le Mont Fuji. Malheureusement le temps était couvert, nous n'avons pas pu voir le Mont Fuji, mais nous étions tout de même chanceux car le lendemain le typhon n°18 (Phanfone) touchait la région.

Nous avons donc rendez-vous à l'université à 8h, d'où deux cars partent vers Hakone. Le programme de la journée est calculé et respecté à la minute près, c'est assez impressionnant de voir à quel point les Japonais sont organisés et rigoureux. Nous nous devons donc d'être très ponctuels, à chaque pause ou visite, afin de ne pas retarder le groupe.

Photo de groupe : saurez-vous nous trouver ? (facile...)
Organisée pour les étudiants étrangers qui effectuent un semestre d'étude à l'université du Japon, cette sortie compte pas moins d'une soixantaine de personnes : une majorité de Chinois, des Coréens, un Népalais, un Australien, des Malaisiens, et quelques Japonais (étudiants et professeurs) en tant qu'accompagnateurs. Vous aurez donc compris qu'Ellie, Bastien et moi sommes les seuls occidentaux de l'université, véritables attractions pour les étudiants qui ne cessent de nous dévisager...

Nous voilà donc partis pour deux heures de trajet en car ! Pour s'occuper, chacun doit se présenter (en japonais bien sûr), l'hôtesse du car nous parle d'Hakone (heureusement Yongpin, un malaisien parlant très bien anglais, nous fait la traduction!), et nous chantons une chanson traditionnelle sur les Montagnes d'Hakone (pour l'écouter, cliquez ici). Un des professeurs parle un peu français, et nous avait préparé une traduction de la chanson dans notre langue maternelle : adorable.
Une fois arrivés à destination, à 725 mètres d'altitude tout de même, nous visitons dans un premier temps une reconstitution du checkpoint d'Hakone, situé près du lac Ashi. Hakone a été un important checkpoint pour contrôler la longue route du Tokaido qui reliait Kyoto à Edo (ancien nom de Tokyo) durant la période Edo, au 17ème siècle. Cliquez ici pour visionner une vidéo que j'ai trouvé sur youtube, qui vous fait visiter l'endroit comme si vous y étiez.

Yongpin, moi, Ellie et Bastien devant le lac Ashi



Après la visite, nous prenons un bateau pour traverser le lac puis un téléphérique, afin d'atteindre Owakudani (littéralement "grande vallée bouillante"), vallée volcanique d'Hakone.


Torri du sanctuaire shinto Hakone-jinja

Vue du téléphérique sur le lac Ashi

Owakudani



Le volcan d'Hakone a connu deux grosses éruptions explosives, il y a environ 180 000 ans et il y a entre 49 000 et 60 000 ans, qui lui ont donné sa morphologie actuelle. Il possède deux monts : le Mont Kami (1438 mètres d'altitude) et le Mont Komagatake (1356 mètres d'altitude). La dernière éruption, qui a eu lieu il y a 3000 ans, a engendré l'effondrement d'un flanc du mont Kami et ainsi la création du lac Ashi et de la rivière Haya-Kawa. L'activité volcanique actuelle du volcan se manifeste par ses onsens (sources chaudes) et ses émanations de soufre, notamment à Owakudani (je vous laisse imaginer l'odeur...).

Après un bon repas dans un restaurant à Owakudani, direction un onsen. Pas vraiment à l'aise à l'idée de se baigner nus avec des inconnus (les onsen ne sont pas mixtes, mais quand même...), nous décidons de nous balader et de tremper juste nos jambes dans une source chaude, avec notre nouvelle amie chinoise Xing Dong ! Puis, nous retournons à notre car, 2h de car nous attendent à nouveau. En tout cas, nous avons beaucoup apprécié cette journée qui nous a permis de rencontrer les autres étudiants étrangers, mais aussi de voir autre chose que Tokyo ! 
Nous retournerons certainement de cette région, pour enfin voir Fujisan :)
 


mardi 30 septembre 2014

La Tokyo Tower

Après notre bon repas, nous sommes parties à la découverte de la Tokyo Tower, cette pseudo tour Eiffel rouge plantée au milieu des buildings. Pour les Tokyoïtes, elle reste le symbole de la renaissance de la ville après la Seconde Guerre Mondiale. Achevée en 1958, elle mesure 333 mètres de hauteur, soit 13 mètres de plus que notre chère tour Eiffel, dont elle s'inspire fortement ! Réalisée par l'architecte Tachū Naitō, elle est cependant plus légère que notre tour d'acier (7 000 tonnes), puisque qu'elle pèse 4 000 tonnes. Par ailleurs, un tiers de l'acier ayant servi à la construction de la tour provient de débris métalliques récupérés à la fin de la guerre. 

De nuit, la tour est illuminée :  blanc en été, et orange en hiver !
Ses fonctions d'émetteur de radio et télévision seront prochainement déplacées sur la Tokyo Sky Tree, une tour deux fois plus haute (ils sont forts ces Japonais !) que nous avons seulement vu d'extérieur pour l'instant, mais que nous tarderons pas à découvrir !

Malgré sa taille immense, je l'ai trouvée moins impressionnante que la Tour Eiffel. En effet, elle est entourée de grands buildings et de routes, ce qui réduit l'effet de grandeur, et nous ne pouvons pas aller en dessous. Pourquoi ? Parce que, comme partout à Tokyo, le moindre espace est utilisé : sous la Tour, 4 étages (ou plus? je ne me souviens plus) de centres commerciaux, de boutiques de souvenirs, et même un aquarium ! Dans le métro c'est pareil puissance mille, on trouve des tas de magasins, de restos (oui, nous avons déjà mangé dans une station de métro!)... Incroyable ! 

Plus étonnant encore, lorsque nous sommes arrivées devant la tour, un combat de catch (ou de boxe?) venait de se terminer, sur un ring installé à ses pieds : j'ai envie de dire normal ! Après une petite photo avec un des deux catcheurs (ils avaient l'air d'être connus, des gens faisaient la queue pour avoir un autographe ou une photo, on a suivi le mouvement pour se marrer haha), nous décidons de monter dans la tour. Elle dispose de deux plateformes d'observation, une à 150 mètres de hauteur et l'autre à 250 mètres. L'ascenseur nous conduit à la plateforme à une vitesse impressionnante.

Nous voilà enfin sur le toit de Tokyo ! C'est la première fois que nous voyons notre nouvelle ville de si haut, la vue est vraiment à couper le souffle ! Je laisse donc les photos parler.

Au loin on peut apercevoir la Tokyo Sky Tree, haute de 634 m (au milieu)

Le temple Zojo-ji, havre de paix au milieu des tours



























Pour descendre de la tour, pas moins de 600 marches nous attendent avant d'arriver sur le toit du building (le centre commercial). Ca prend environ 8 minutes... C'est parti ! Après la Tokyo Tower, direction le temple bouddhiste Zojo-ji, que nous venons de voir d'en haut.

Vue du toit du building, sous la Tokyo Tower